Les matières premières sont des ressources produites par la nature (eau, gaz, électricité, minerais, produits agricoles). Ils se négocient entre producteurs et commerçants par le biais de contrats à terme tel que les futures, forwards, au sein des bourses de commerce. Les opérations ne traitent que rarement le sous-jacent, mais souvent des produits dérivés.
Détails
La raison d’être de ce type d’échange est le besoin constant en matières premières, qui s’accentue de plus en plus en raison de la mondialisation. Les contrats étant à terme et négociés bien à l’avance permettent aux producteurs de savoir avant, quand leur production sera livrée, de cette façon ils ont l’assurance d’être payé plusieurs mois avant, à un prix fixe ce qui limite les mauvaises surprises pour leur trésorerie. La partie risque est donc sous-traité par les spéculateurs et autres professionnels de la bourse.
La variation du prix des matières premières vient de l’évolution des populations (donc de leurs besoins) et de leur rareté. Sur du long terme les évolutions sont souvent à la hausse car les matières premières ont surtout tendance à ce raréfier. Cependant, en cas de crise leurs cours peuvent baisser à cause du manque d’activité des entreprises qui recherchent donc moins de matières premières. Les sous-jacents ne sont que rarement livrés (cf. futures), en effet lorsque l’on traite ce type de produits on ne s’intéresse qu’à la spéculation. Les matières premières le plus souvent traité en bourse sont :
• Les métaux
• Les énergies
• Les produits agricoles
Il est également possible de spéculer sur des droits à polluer grâce à l’indice CO2, le vendeur A étant une entreprise qui est en dessous de son cotât et qui n’aura qu’à faire des modifications facile et peux couteuses afin de réduire son dégagement en CO2. Tandis que l’entreprise acheteuse B, elle est en difficulté et n’arrive pas à réduire son dégagement en CO2. Si B achète des droits à polluer se traduisant par un investissement vers des systèmes antipollution pour A, on déduira de son carbone émis, la réduction en émission qu’elle aura permise à A, sa taxe sera donc réduite. B aura donc un droit à polluer.
On peut également négocier sur des contrats spéculant sur des phénomènes météorologiques. En effet, souvent, ceux-ci ont un lien avec la production en matières premières (la production agricole dépend de la pluie etc…).