Future et Forward

Un contrat future est un produit dérivé qui lorsqu’on l’achète (ou vend), on s’engage à acheter (ou vendre) une quantité déterminée d’un actif appelé sous-jacent (au prix futur), à une date, appelée échéance, et à un lieu défini. Ce type de contrat se négocie sur le marché à terme (marché où les règlements se font à une date ultérieure aux transactions).

En détail
L’utilité du contrat future vient du fait que certaines personnes tiennent à s’assurer de la constance du prix de leur production ou de leur bien qu’il souhaiterait revendre plus tard. Exemple : un producteur de blé veut s’assurer que sa récolte ne coutera pas moins qu’un certain prix lors de la prochaine récolte, il signera donc un contrat avec un tiers qui lui assurera d’acheter son blé selon les modalités du contrat dont la date sera égale à la fin de sa prochaine récolte. Bien sûr, il aurait pu être gagnant, car si l’année est particulièrement bonne pour lui il aurait pu vendre plus chère son blé et se passer de ce type de contrat, mais la spéculation n’est pas l’affaire d’un fermier, et ce type de contrat lui permet de vendre sa production bien avant la récolte. Voilà la raison d’être des contrats futures. On peut tout à fait remplacer le blé par des actions, et avoir des contrats futures dont le sous-jacent est le CAC 40.

Tout d’abord ceux-ci sont standardisés, en effet pour pouvoir être suffisamment liquides (achetables et vendables très vite) il faut qu’il en existe beaucoup d’un même type. Puisque qu’un Future est chère, le plus souvent on les obtient par effet de levier, on emprunte donc systématiquement un future lorsqu’on l’achète ou le vend (si on l’a pas encore acheté grâce au principe de la vente à découvert). On dépose donc une caution que l’on appel marge qui est supérieur à la variation maximale que peut avoir un future dans une journée. De ce fait, celui auquel vous avez passé le contrat aura la garantie d’être payé. Si la marge est dépassée en cas de trop forte baisse, les cotations sont momentanément interrompues et on nous propose d’augmenter la marge ce qui s’appel un appel de marge. Soit on accepte l’appel de marge et dans ce cas le contrat est toujours en vigueur soit l’on refuse et dans ce cas on achète automatiquement un contrat identique au cours actuel à la chambre des compensations qui annulera le notre en faisant perdre notre marge.

Si on achète un contrat future, la personne qui nous l’achète signe avec nous un contrat de vente identique au prix actuel, on gagne donc ou on perd la différence de prix automatiquement. Cette même différence que l’on obtiendra ou cèdera en fin de journée. En fin de journée, si on a toujours le future en notre possession et si sa valeur a diminuée le courtier nous fera un appel de marge pour rétablir celle-ci, de façon à ce que la marge soit conforme le lendemain.

En fin de vie le prix du future tend vers le prix du sous-jacent. Lorsqu’il arrive à échéance le contrat est automatiquement vendu (ou acheté si on a effectué une vente à découvert) à la chambre des compensations qui sert d’intermédiaire. La livraison de titre est effectué par celle-ci, l’écart de prix entre le début et la fin du contrat s’étant dispersé à tout les spéculateurs ayant signés un achat et une vente du future.

Les forwards ont le même fonctionnement que les futures, sauf qu’ils ne sont pas standardisés, puisqu’ils sont sur mesures. De ce fait, ils ne sont quasiment pas liquides (difficilement vendables). Un forward est identique à un contrats future à la différence près que les futures sont négociés de gré à gré, entre banques et institutions financières, alors que les contrats de futures sont négociés sur un marché organisé, localisé à un endroit bien précis.

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