Les Contracts For Difference (CFDs) sont des produits financiers à effet de levier. Contrairement aux warrants où on peut limiter les pertes, par définition, celles-ci ne peuvent l’être pour les CFDs. Par ailleurs, ils n’ont pas de dates de maturité. Un tel contrat que l’on passe avec son courtier permet d’emprunter des actions et de les revendre plus tard à un certain prix. L’acheteur, ne paye pas un prix égal à la valeur de toutes les actions en achetant un CFD, il n’y a donc aucun droit de vote rattaché à un CFD. Les CFDs sont négociable de gré à gré souvent avec son courtier, des frais de financement sont à prendre en compte car comme tout emprunt celui d’un CFD à un coût (encore plus important dans le cas d’une vente à découvert) :
Détails
Afin de mieux détailler comment se passe la négociation d’un CFD, prenons un exemple simple. On admet que j’ai un compte en bourse de 2000 euros, anticipant la hausse d’une action, je souhaite donc en acquérir 50 sachant que la valeur d’une action est de 20 euros. Je peux les acquérir, cela me coûtera 1000 euros et limitera ainsi les investissements que je souhaiterais faire au même moment. Je décide donc de prendre 50 contrats CFDs qui pour un levier de 10 me permettront d’emprunter 50 actions pour un prix égal à 100 euros seulement (prix de 5 actions).
Comme pour une action, ce que j’anticipe peut se réaliser ou s’inverser.
- Dans le cas favorable, si le prix de l’action augmente de 2 euros et si je décide de revendre mes CFDs, alors je gagne ce que l’écart de cours de mes actions empruntés représente, autrement dit 50 fois 2 euros donc 100 euros. J’ai donc atteint une performance de 100%, alors que si j’avais acheté 50 actions la performance aurait été de 10%.
- Dans le cas défavorable, si le prix de l’action diminue de 5 euros et si je décide de revendre mes CFDs, alors je perds ce que l’écart de cours de mes actions empruntés représente, autrement dit 50 fois 5 euros donc 250 euros. Le courtier me prélèvera 150 euros dans mon compte en plus de la valeur que j’ai investit.
Néanmoins, il existe des mesures qui peuvent prémunir les investisseurs de trop lourdes pertes. La barrière STOP, qui certes à un prix mais permet de déclencher une vente automatique si mes pertes risque d’être trop importantes. Enfin, le plus souvent, le courtier limite mes pertes à hauteur de ce que je possède dans le compte auquel j’ai souscrit chez lui.