Dans la semaine, profitant de rumeurs optimistes concernant l’issue des tests de résistance auxquelles ont été soumises 91 banques européennes, et dont les résultats sont attendus le 23 juillet 2010, l’euro a regagné incontestablement du terrain face au dollar. Vendredi, la monnaie unique s’échangeait toujours contre 1.26 dollar
Par ailleurs, certains indicateurs décevants sur l’état de l’économie américaine (immobilier, consommation, chômage,…) ont pu faire du tort au billet vert qui s’est vu se déprécier sur le marché des échanges. De ce fait, un regain d’appétit pour le risque de la part des investisseurs a été témoigné par l’appréciation progressive du taux spot EUR/USD.
Le recul plus fort que prévu des inscriptions au chômage aux États-Unis la semaine dernière a redonné du moral aux investisseurs.
De plus, le maintien des taux de la BoE et de la BCE ont rassuré les marchés sans véritablement avoir d’impact sur la devise européenne et la livre sterling, les cambistes avaient en effet déjà anticipé ces résultats.
L’information macroéconomique majeure et attendu par les investisseurs était les nouvelles demandes d’allocation chômage qui ont diminué de 21 000 la semaine dernière aux États-Unis, apaisant davantage les craintes de ralentissement économique.
Ainsi, le yen perd du terrain face contexte de marché à la monnaie unique, et se positionne autour des 112.65 yens pour un euro.
Les marchés financiers semblent clairement orientés en hausse ces dernières semaines. Sur le marché des changes, cet optimisme s’est traduit par une hausse des valeurs jugées à risque, notamment des devises dites matières premières qui ont en plus profité d’une hausse du cours du baril de pétrole.
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