Le ratio de liquidité générale ou quick ratio détermine si une entreprise est dans la capacité d’honorer ses dettes à court terme. Si l’entreprise peut honorer celles-ci, alors aucun problème ne se pose sinon, celle-ci va devoir encore emprunter de l’argent de manière à rembourser celle-ci. Le ratio se calcul donc en divisant l’actif circulant, c’est-à-dire tout ce qui dépend de l’exploitation, c’est-à-dire les stocks, les marchandises, les créances clients, par les dettes remboursables à court terme (dans l’année).
En détail :
On utilise ce ratio de manière à savoir si l’entreprise peut satisfaire son engagement de remboursement à court terme. Si ce ratio est supérieur est supérieur à 1, alors elle pourra rembourser ses dettes car l’actif circulant sera vendu donc n’existera plus et sera convertit en argent. Dans l’autre cas, l’entreprise ne pourra pas rembourser ses dettes directement et risque d’être illiquide. Elle devra donc à nouveau emprunter.
Ce ratio permet donc de savoir si l’entreprise va de nouveau emprunter ou non. Si celle-ci emprunte, le prix des obligations va chuter car les taux qui seront disponible au moment de l’emprunt seront plus avantageux. Dans l’autre cas le risque diminue pour le créancier ce qui augmentera la valeur de l’obligation fonction décroissante du niveau de risque.
Quant aux actions, le risque d’illiquidité diminue leur valeur car celui-ci est un risque en temps difficiles. En effet, il faut également vérifier si la solvabilité est bonne ou non. Si les dettes ont une part trop importante, l’entreprise peut se retrouver en difficultés car elle aura du mal à trouver un emprunt. Cela est un risque pour l’actionnaire puisqu’il est le premier à se voir amputer de la valeur de ses actions. En effet, le créancier est prioritaire sur le remboursement. En cas de bonne solvabilité le risque est quasi inexistant, mais les nouveaux emprunts réduiront celle-ci, la valeur de l’action devrait donc diminuer également à long terme.