Prélèvements fiscaux et investissements boursiers

Lorsqu’on investit en bourse, il faut prendre en compte le fait que nos gains seront soumis à un prélèvement fiscal et à un prélèvement social. Autrement dit, lorsque vous avez fait une plus value de 10% et que le total du prélèvement effectué atteint les 30%, la plus-value réelle dont vous pourrez profiter ne sera que de 7%.

En détail :

Il existe un prélèvement fiscal fixe. En effet, puisqu’il existe des impôts sur le revenu, il est nécessaire que les gains produits en bourse le soit également, celui-ci est de 18%. On y ajoute un prélèvement social composé de la cotisation sociale généralisé (CSG) qui finance la sécurité sociale, de la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) qui a pour but de résorber l’endettement de la sécurité sociale et d’un autre prélèvement depuis 2009 qui sert a financer le revenu sur la solidarité active. Les plus values et les dividendes ne sont pas taxés de la même manière afin de privilégier l’investissement durable à la spéculation.

Prélèvements sur les plus-values :

Actuellement les plus-values sont taxées à 30,10% dont 18 % pour les impôts et 12,10% pour les prélèvements sociaux (CSG et CRDS). Cependant si votre plus value est en dessous des 25 830 euros, vous n’êtes pas imposables.

Prélèvement sur les dividendes:

Ceux-ci sont plus complexes en raison des deux régimes que l’investisseur peut librement choisir. Le prélèvement social garde un taux fixe (12,10%). Pour le prélèvement fiscal l’investisseur à le choix entre un prélèvement forfaitaire de 18%, simple car prélevé à la source mais très couteux pour de petites sommes investit, ou une taxation à barème progressif plus complexe qui est calculé en fin d’année, mais souvent plus avantageuse. De plus, ce régime donne le droit à un crédit d’impôts sur le revenu égal à 50% de la valeur des dividendes perçus, mais qui ne peut dépasser 115 euros.

Le barème progressif permet de bénéficier d’un abattement fixe de 40% de la valeur brut de nos dividendes, autrement dit, avant prélèvement sociaux. Auquel s’ajoute un abattement fixe annuel de 1525 euros qui s’applique après l’abattement variable et la déduction des frais de garde (prélevé par la banque). Ce qui revient à déclarer une somme beaucoup plus faible aux impôts, qui de par le niveau de taxation produit souvent un avantage conséquent.

Pour conclure, le barème progressif procure un avantage conséquent aux plus petits salaires, tandis que pour les grosses rémunérations, le prélèvement forfaitaire est souvent plus avantageux. Il est donc nécessaire de comparer quelle est la méthode la plus profitable pour calculer vos impôts en fonction de son profil.

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